mardi 8 février 2011

Promenade depuis la porte de Bourgogne jusqu'à la place de la bourse

La porte de Bourgogne vue depuis le cours Victor HUGO

En remplacement de l'ancien rempart, l'intendant Tourny avait décidé de ceinturer la ville avec des chemins de promenade plantés d'arbres et ponctués de places ornées de portes (porte Dijeaux, porte de Bourgogne, porte d'Aquitaine...).
La porte de Bourgogne est située à l'extrémité des anciens fossés des Salinières actuels Cours Victor-Hugo (ancienne rue des Fossés) à l'emplacement de l'ancienne porte médiévale des Salinières. Elle marque l'entrée officielle de la ville sur l'ancienne route menant à Paris.


La porte de Bourgogne vue depuis la place Bir-Hakeim

Tourny souhaitait qu'elle constitue un accompagnement pour la Place Royale (actuelle Place de la Bourse) et la consacra au Prince Monseigneur le Duc de Bourgogne le 24 janvier 1757. Elle a été un temps la Porte Napoléon pour célébrer la venue de l'Empereur à Bordeaux en 1808




La place saint Pierre
 
Ce n’est pas un hasard si l’église Saint Pierre se trouve au cœur du Vieux Bordeaux, sur l’emplacement même du port Gallo-Romain. Bordeaux, port avant d’être cité, devait honorer le patron de ceux qui vivaient du fleuve et constituaient l’essentiel de sa population.



La place du parlement

Place du Parlement, en hommage au Parlement de Bordeaux, un Parlement où l’on rendait la justice qui ne se trouvait en réalité pas sur cette Place, mais non loin de là, au Palais de l'Ombrière.
Le puissant Parlement de Bordeaux est une cour de justice instituée au milieu du XVème siècle, qui joua un rôle important au XVIème siècle pendant la révolte de la Gabelle (il disparaîtra à la fin du XVIIIème siècle)

Parmi les parlementaires illustres : Charron, Montaigne, La Boétie. Cette Place est née au XVIIIème siècle de la volonté de Louis Urbain Auber de Tourny, intendant de Guyenne


La fontaine de la place du parlement

Cette magnifique fontaine rococo a été installée en 1865 et dessinée par l'architecte bordelais Michel Louis Garros, à qui l'on doit également l'hôtel Exshaw, belle illustration de l'art gothique anglais, sa plus belle réalisation. Son soubassement est composé de grosses dalles de pierre dorées.





Rue du Quai Bourgeois

Du nom du lieu où l'on débarquait les vins des bourgeois de Bordeaux.
Cette rue a été crée devant les remparts du XIV ème siècle.




Rue du puits Descujols

Il y avait à l'origine, un puits dépendant de la paroisse St Rémi
et que l'on a sans doute désigné sous le nom de son propriétaire





La porte Cailhau vue depuis les quais
La porte Cailhau faisait partie des remparts de la ville de Bordeaux. Au Xe siècle, la place du Palais bordait le Palais de l'Ombrière, résidence des ducs de Guyenne. Le futur roi de France, Louis VII, y séjourna à l'occasion de son passage à Bordeaux pour son mariage avec Aliénor d'Aquitaine.






La porte Cailhau vue depuis la rue du quai Bourgeois
 Au fond de la place du Palais se dresse la Porte Cailhau. Son nom évoque peut-être les cailloux, appelés « calhaus » en gascon, qui étaient accumulés à ses pieds par la Garonne et qui servaient à lester les navires. Plus probablement, elle évoque la grande famille bourgeoise bordelaise médiévale des Cailhau qui donna plusieurs maires à la ville (XIIIe - XIVe siècles)





Élevée dans un style gothique Renaissance (mâchicoulis, toitures aiguës de 35 mètres de haut, lucarnes, lanternes) au XVe siècle, en souvenir de la victoire remportée en 1495 par Charles VIII à la Fornoue, elle faisait office d'arc de triomphe et de porte défensive (présence d'une niche à l'effigie du roi)



Un mascaron près de la porte Cailhau
Le saviez-vous ?
Un mascaron est un ornement architectural figurant souvent un visage effrayant, représentation dont la fonction symbolique est d'éloigner les mauvais esprits de la maison.



Place de la bourse

La place de la Bourse est la première brèche dans les remparts du Moyen Âge et est destinée à servir de somptueux écrin à la statue équestre, du roi de France Louis XV, détruite à la Révolution, 





En 1828, sous la Restauration, la ville élève une modeste fontaine, en forme de colonne de marbre rose surmontée d'un chapiteau blanc et d'un globe, à l'emplacement de la statue équestre disparue à la Révolution.


En 1869, elle est remplacée par l'actuelle « fontaine des Trois Grâces » représentant Aglaé, Euphrosyne et Thalie, les filles de Zeus, dessinée par Louis Visconti et coulée par Charles Gumery et Amédée Jouandot



Un détail comme on aimait à l'époque : un angelot joufflu chevauchant un triton






Place de la bourse: le pavillon central


la place de la bourse prise par une belle nuit de Juin, depuis la bastide



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 Le miroir
Diaporama sur les nouveaux quais
https://1fichier.com/?m3g3k9x8bcsjgsn3cylz
 

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